cerveau droit
La semaine dernière, je n'ai pas vu mes élèves pour cause de rentrée des classes. Je n'ai pas encore mes programmes et, d'un seul coup, je vais avoir beaucoup de travail. En attendant, ce week-end, je me suis un peu reposée en lisant et dessinant. J'ai essayé, hier, de publier la photo du dessin de cocotier que je suis en train de faire mais je ne suis pas arrivée à comprendre comment on rentre ses photos dans un blog. Je finirai bien par y arriver.
Ce dessin de cocotier, j'ai essayé de le faire en respectant le plus possible les leçons que j'ai apprises dans le livre Dessiner avec le cerveau droit. D'après Betty Edwards, l'auteur du livre, il faut apprendre à voir les vides et dessiner les vides car en dessinant les vides on dessine les contours et peu à peu on arrive à faire le dessin de ce que l'on observe non pas avec le cerveau gauche qui n'arrête pas de nous dire que ceci est une branche et qu'une branche se dessine de telle ou telle façon (en faisant cela le cerveau gauche nous perturbe) mais avec le cerveau droit qui est capable de voir vraiment les formes. On s'aperçoit, en se concentrant bien sur notre modèle, qu'il y a des triangles de lumière laissés par des espaces entre deux branches, que ces triangles ont des tailles et des formes différentes et qu'en évaluant bien les espaces qui existent entre ces différents triangles ou losanges ou autres formes géométriques, on finit par avoir une impression d'ensemble qui nous permet de faire un dessin avec de bonnes proportions. Avec les formes géométriques sombres, on peut obtenir la même chose et notre arbre se dessine sans qu'on se soit dit (avec le cerveau gauche) "ceci est une branche", "ceci est un tronc". Il faut, il est vrai, beaucoup de travail, en suivant de près les instructions de l'auteur, pour obtenir un résultat. Il faut beaucoup de patience et ne pas, à un moment, se dire qu'on en a marre et tout gâcher d'un seul coup en dessinant comme on avait l'habitude de dessiner avant. Ce mouvement de découragement peut être interprété comme une intervention du cerveau gauche qui veut tout contrôler tout le temps.
J'ai également avancé, ce week-end, dans ma lecture de the artist's way, un livre que je lis en anglais (sur internet, les livres en anglais sont moins chers que quand ils sont traduits) et qui ressemble assez à Dessiner avec le cerveau droit ; ces deux livres ont été écrits à la même époque (fin des années soixante dix) par des américaines et mettent tous deux en pratique les connaissances que l'on peut avoir sur le cerveau droit. Dans The artist's way, l'objectif est de retrouver en nous l'artiste qui existe mais que nous avons perdu de vue. Ce livre s'adresse à tous ceux qui auraient aimé être écrivains ou peintres ou musiciens, etc. et qui ressentent un malaise par rapport à ce désir non accompli. Il y a, dans ce livre, tout un tas de tâches à accomplir étape par étape. Cette semaine, il me faut choisir un métier que je dois exercer. J'ai donc choisi le métier de peintre et je me concentre sur mon cocotier.
Ah, j'oubliais un autre livre que j'ai lu ce week-end, un petit essai de Aldous Huxley (l'auteur du Meilleur des mondes que j'ai d'ailleurs relu récemment et que j'ai infiniment mieux compris que quand je l'avais lu il y a des siècles). ça s'appelle le Ciel et l'Enfer. Huxley est un auteur qui écrit beaucoup sur le cerveau et il fait partie des auteurs cités dans les deux autres livres dont je viens de parler.
Alors, à ce propos, je lisais hier dans un article du Scrutateur, devenu désormais un de mes blogs préférés, un compte-rendu de lecture d'un livre plein de références philosophiques concernant l'Europe. Lecture difficile mais tout à fait intéressante. Il faudra que je revienne sur les interprétations des visions de Saint-Augustin et de Socrate qui sont faites dans ce livre et qui sont bien différentes des interprétations de ces mêmes visions que fait Huxley....
Ce dessin de cocotier, j'ai essayé de le faire en respectant le plus possible les leçons que j'ai apprises dans le livre Dessiner avec le cerveau droit. D'après Betty Edwards, l'auteur du livre, il faut apprendre à voir les vides et dessiner les vides car en dessinant les vides on dessine les contours et peu à peu on arrive à faire le dessin de ce que l'on observe non pas avec le cerveau gauche qui n'arrête pas de nous dire que ceci est une branche et qu'une branche se dessine de telle ou telle façon (en faisant cela le cerveau gauche nous perturbe) mais avec le cerveau droit qui est capable de voir vraiment les formes. On s'aperçoit, en se concentrant bien sur notre modèle, qu'il y a des triangles de lumière laissés par des espaces entre deux branches, que ces triangles ont des tailles et des formes différentes et qu'en évaluant bien les espaces qui existent entre ces différents triangles ou losanges ou autres formes géométriques, on finit par avoir une impression d'ensemble qui nous permet de faire un dessin avec de bonnes proportions. Avec les formes géométriques sombres, on peut obtenir la même chose et notre arbre se dessine sans qu'on se soit dit (avec le cerveau gauche) "ceci est une branche", "ceci est un tronc". Il faut, il est vrai, beaucoup de travail, en suivant de près les instructions de l'auteur, pour obtenir un résultat. Il faut beaucoup de patience et ne pas, à un moment, se dire qu'on en a marre et tout gâcher d'un seul coup en dessinant comme on avait l'habitude de dessiner avant. Ce mouvement de découragement peut être interprété comme une intervention du cerveau gauche qui veut tout contrôler tout le temps.
J'ai également avancé, ce week-end, dans ma lecture de the artist's way, un livre que je lis en anglais (sur internet, les livres en anglais sont moins chers que quand ils sont traduits) et qui ressemble assez à Dessiner avec le cerveau droit ; ces deux livres ont été écrits à la même époque (fin des années soixante dix) par des américaines et mettent tous deux en pratique les connaissances que l'on peut avoir sur le cerveau droit. Dans The artist's way, l'objectif est de retrouver en nous l'artiste qui existe mais que nous avons perdu de vue. Ce livre s'adresse à tous ceux qui auraient aimé être écrivains ou peintres ou musiciens, etc. et qui ressentent un malaise par rapport à ce désir non accompli. Il y a, dans ce livre, tout un tas de tâches à accomplir étape par étape. Cette semaine, il me faut choisir un métier que je dois exercer. J'ai donc choisi le métier de peintre et je me concentre sur mon cocotier.
Ah, j'oubliais un autre livre que j'ai lu ce week-end, un petit essai de Aldous Huxley (l'auteur du Meilleur des mondes que j'ai d'ailleurs relu récemment et que j'ai infiniment mieux compris que quand je l'avais lu il y a des siècles). ça s'appelle le Ciel et l'Enfer. Huxley est un auteur qui écrit beaucoup sur le cerveau et il fait partie des auteurs cités dans les deux autres livres dont je viens de parler.
Alors, à ce propos, je lisais hier dans un article du Scrutateur, devenu désormais un de mes blogs préférés, un compte-rendu de lecture d'un livre plein de références philosophiques concernant l'Europe. Lecture difficile mais tout à fait intéressante. Il faudra que je revienne sur les interprétations des visions de Saint-Augustin et de Socrate qui sont faites dans ce livre et qui sont bien différentes des interprétations de ces mêmes visions que fait Huxley....