privation de lecture, troisième jour.
Me voici arrivée au début du troisième jour de privation de lecture. Une des plus grandes difficultés est de résister à la tentation de lire des blogs, toujours très alléchants, dès que je me dirige vers l'administration de mon blog. Je ne dois pas les laisser me détourner de mon chemin.
Une autre des difficultés se trouve, bien sûr, à mon travail, qui est un travail de bureau, donc de lecture. Il se trouve que mon bureau se trouve juste à côté de la cuisine de mon service, que cette cuisine est utilisée comme cuisine mais aussi comme lieu de réunion par les membres du personnel, que certain(e)s sont très bruyants et que j'ai décidé que je n'étais plus obligée de subir ces bruits toute la journée. Résultat : je vais bientôt changer de bureau et il faut donc que je prévoie de déménager. Je profite de ma semaine de privation de lecture pour ranger mes dossiers dans des boîtes d'archives. Cette opération demande très peu de lecture. Pour l'instant, cette semaine, je n'ai pas reçu de courrier administratif me demandant de faire des recherches nécessitant de la lecture. Je continue donc de préparer mon déménagement sans me poser plus de questions.
Une autre difficulté concerne mes élèves. Je ne peux pas aider mes élèves à faire leurs devoirs si je ne lis pas. Là encore, une solution s'est imposée à moi : je ne fais pas d'aide aux devoirs cette semaine puisque j'ai un problème de voiture lié à la grève d'essence qui a commencé lundi en Guadeloupe (toutes les stations sont fermées).
Mes soirées ne me posent pas de problèmes pour l'instant. J'accepte de ne pas lire à la maison et de ne pas compenser cette privation de lecture par un bon film à la télé.
Hier soir, j'ai regardé mes notes sur le grand cahier sur lequel je marque les textes importants que Julia Cameron nous demande de lire tous les jours (ces textes là, nous y avons droit, même pendant la semaine de privation de lecture). J'exécute les petites tâches de la semaine. Celle que j'ai faite hier soir concerne mon enfance : "Qu'est ce que j'aimais faire à huit ans ?" me demande l'auteur de "The artist's way". Sur mon grand cahier, j'ai fait la liste de ces choses. La plupart des choses que j'aimais vraiment faire, quand j'étais petite, se situaient dans un périmètre de moins d'un kilomètre autour de la maison : faire une cabane dans le petit bois, chercher de l'argile dans les fossés et fabriquer des objets avec cet argile. Petit à petit, en écrivant mes souvenirs sur mon cahier, je parviens à les retrouver.
Juste avant de me coucher, j'ai allumé mon ordinateur et j'ai regardé quelques tableaux de peintres, ceux que mon collègue (qui partage avec moi des lectures sur la spiritualité) a recueillis sur internet après avoir lu "Le Ciel et l'enfer" de Huxley et a rassemblés dans un fichier qu'il m'a donné. C'est parce qu'il a lu le Ciel et l'enfer et qu'il a fait cette recherche concernant les tableaux de grands peintres cités par Huxley (certains peintres représentent le Paradis, d'autres l'enfer) que j'ai acheté ce livre et l'ai lu. Hier soir, donc, me souvenant des textes de Huxley, j'ai regardé sur mon ordinateur les peintures de Géricault ("peintre de l'Enfer" selon Huxley) et de Vuillard (peintre du Paradis). Mon tableau préféré de Vuillard est celui qui représente un jardin avec, tout au fond, une maison à étages avec des ombres bleues.
Une autre des difficultés se trouve, bien sûr, à mon travail, qui est un travail de bureau, donc de lecture. Il se trouve que mon bureau se trouve juste à côté de la cuisine de mon service, que cette cuisine est utilisée comme cuisine mais aussi comme lieu de réunion par les membres du personnel, que certain(e)s sont très bruyants et que j'ai décidé que je n'étais plus obligée de subir ces bruits toute la journée. Résultat : je vais bientôt changer de bureau et il faut donc que je prévoie de déménager. Je profite de ma semaine de privation de lecture pour ranger mes dossiers dans des boîtes d'archives. Cette opération demande très peu de lecture. Pour l'instant, cette semaine, je n'ai pas reçu de courrier administratif me demandant de faire des recherches nécessitant de la lecture. Je continue donc de préparer mon déménagement sans me poser plus de questions.
Une autre difficulté concerne mes élèves. Je ne peux pas aider mes élèves à faire leurs devoirs si je ne lis pas. Là encore, une solution s'est imposée à moi : je ne fais pas d'aide aux devoirs cette semaine puisque j'ai un problème de voiture lié à la grève d'essence qui a commencé lundi en Guadeloupe (toutes les stations sont fermées).
Mes soirées ne me posent pas de problèmes pour l'instant. J'accepte de ne pas lire à la maison et de ne pas compenser cette privation de lecture par un bon film à la télé.
Hier soir, j'ai regardé mes notes sur le grand cahier sur lequel je marque les textes importants que Julia Cameron nous demande de lire tous les jours (ces textes là, nous y avons droit, même pendant la semaine de privation de lecture). J'exécute les petites tâches de la semaine. Celle que j'ai faite hier soir concerne mon enfance : "Qu'est ce que j'aimais faire à huit ans ?" me demande l'auteur de "The artist's way". Sur mon grand cahier, j'ai fait la liste de ces choses. La plupart des choses que j'aimais vraiment faire, quand j'étais petite, se situaient dans un périmètre de moins d'un kilomètre autour de la maison : faire une cabane dans le petit bois, chercher de l'argile dans les fossés et fabriquer des objets avec cet argile. Petit à petit, en écrivant mes souvenirs sur mon cahier, je parviens à les retrouver.
Juste avant de me coucher, j'ai allumé mon ordinateur et j'ai regardé quelques tableaux de peintres, ceux que mon collègue (qui partage avec moi des lectures sur la spiritualité) a recueillis sur internet après avoir lu "Le Ciel et l'enfer" de Huxley et a rassemblés dans un fichier qu'il m'a donné. C'est parce qu'il a lu le Ciel et l'enfer et qu'il a fait cette recherche concernant les tableaux de grands peintres cités par Huxley (certains peintres représentent le Paradis, d'autres l'enfer) que j'ai acheté ce livre et l'ai lu. Hier soir, donc, me souvenant des textes de Huxley, j'ai regardé sur mon ordinateur les peintures de Géricault ("peintre de l'Enfer" selon Huxley) et de Vuillard (peintre du Paradis). Mon tableau préféré de Vuillard est celui qui représente un jardin avec, tout au fond, une maison à étages avec des ombres bleues.