Qu'est-ce qu'un bon week-end ?
Qu'est-ce qu'un bon week-end ? Voilà une question importante pour un lundi.
"Un bon week-end", m'expliquait un jeune collègue, "c'est par exemple aller sur une belle plage comme celle de Deshaies puis aller à Gosier manger une pizza et revenir."
Et moi de m'évertuer à expliquer qu'un bon week-end ça peut se dérouler chez soi : on va se baigner à la petite plage locale et le soir, si on a quelques tickets de restaurant, on va manger dans un petit restaurant pas loin et, s'il y a de la musique, on danse toute la soirée.
J'ajoute que prendre la voiture évoque, pour moi, tellement le fait d'aller au travail toute la semaine que le week-end idéal, pour moi, est celui qui se fait sans voiture.
Le garçon me répète que, pour lui, le week-end, c'est fait pour s'amuser et faire des choses différentes qui changent de la routine de la semaine.
J'insiste avec l'idée qu'il est dommage d'associer l'idée de la voiture à celle du loisir...
Et voilà que le jeune-homme me lance une remarque que j'ai bien méritée : "c'est peut-être parce que vous prenez un petit peu d'âge que vous préférez ne pas bouger" me dit-il avec un gentil sourire.
Je recule, ayant accusé le coup et ajoute d'une voix mal assurée : "il y a pourtant bien des gens de mon âge qui ne sont pas d'accord avec moi et qui éprouvent le besoin de faire le tour de la Guadeloupe dans le week-end".
Il valait mieux s'arrêter là. Rien ne pouvait faire changer le point de vue de chacun des deux interlocuteurs. C'est bien souvent comme ça, une conversation, et il vaudrait mieux, parfois, ne pas parler plutôt que de converser dans le but, en réalité, de convaincre l'autre qui n'a pas du tout envie d'être convaincu.
Ce week-end, certaines affaires m'ont appelée à me rendre par deux fois à Trois-Rivières, mais la plus grande partie du week-end s'est passée à la maison.
J'ai bien envie de dire quelques mots sur le moment le plus agréable du week-end. ça s'est passé vendredi soir. Alors que je revenais du travail, mon doudou (c'est la première fois que je parle de lui dans le blog) m'a annoncé qu'il allait se baigner à Anse Dupuy. Je l'ai accompagné. En arrivant à la plage, nous avons chahuté en nous moquant chacun du ventre de l'autre, en comparant la circonférence de nos ventres, puis nous sous sommes baignés dans une mer calme et extrêmement tiède en faisant face au coucher de soleil doré sur lequel se profilait le mat d'un bateau qui mouille dans l'anse. Il y avait peu de baigneurs à cette heure là. C'était des gens que nous connaissions un peu et qui nous entendaient nous disputer, nous poursuivre, éclater de rire.
Nous sommes sortis de l'eau. Mon doudou a blagué un peu avec les quelques personnes qui étaient là et puis nous sommes rentrés à la maison.
Ce serait mieux si on faisait le trajet à pied pour aller à la plage (il m'arrive de le faire quand je suis seule) mais c'est déjà bien de se dire qu'on peut aller à la plage en sortant du travail, en ne roulant que sur deux ou trois kilomètres. C'est ça, habiter dans un paradis.
"Un bon week-end", m'expliquait un jeune collègue, "c'est par exemple aller sur une belle plage comme celle de Deshaies puis aller à Gosier manger une pizza et revenir."
Et moi de m'évertuer à expliquer qu'un bon week-end ça peut se dérouler chez soi : on va se baigner à la petite plage locale et le soir, si on a quelques tickets de restaurant, on va manger dans un petit restaurant pas loin et, s'il y a de la musique, on danse toute la soirée.
J'ajoute que prendre la voiture évoque, pour moi, tellement le fait d'aller au travail toute la semaine que le week-end idéal, pour moi, est celui qui se fait sans voiture.
Le garçon me répète que, pour lui, le week-end, c'est fait pour s'amuser et faire des choses différentes qui changent de la routine de la semaine.
J'insiste avec l'idée qu'il est dommage d'associer l'idée de la voiture à celle du loisir...
Et voilà que le jeune-homme me lance une remarque que j'ai bien méritée : "c'est peut-être parce que vous prenez un petit peu d'âge que vous préférez ne pas bouger" me dit-il avec un gentil sourire.
Je recule, ayant accusé le coup et ajoute d'une voix mal assurée : "il y a pourtant bien des gens de mon âge qui ne sont pas d'accord avec moi et qui éprouvent le besoin de faire le tour de la Guadeloupe dans le week-end".
Il valait mieux s'arrêter là. Rien ne pouvait faire changer le point de vue de chacun des deux interlocuteurs. C'est bien souvent comme ça, une conversation, et il vaudrait mieux, parfois, ne pas parler plutôt que de converser dans le but, en réalité, de convaincre l'autre qui n'a pas du tout envie d'être convaincu.
Ce week-end, certaines affaires m'ont appelée à me rendre par deux fois à Trois-Rivières, mais la plus grande partie du week-end s'est passée à la maison.
J'ai bien envie de dire quelques mots sur le moment le plus agréable du week-end. ça s'est passé vendredi soir. Alors que je revenais du travail, mon doudou (c'est la première fois que je parle de lui dans le blog) m'a annoncé qu'il allait se baigner à Anse Dupuy. Je l'ai accompagné. En arrivant à la plage, nous avons chahuté en nous moquant chacun du ventre de l'autre, en comparant la circonférence de nos ventres, puis nous sous sommes baignés dans une mer calme et extrêmement tiède en faisant face au coucher de soleil doré sur lequel se profilait le mat d'un bateau qui mouille dans l'anse. Il y avait peu de baigneurs à cette heure là. C'était des gens que nous connaissions un peu et qui nous entendaient nous disputer, nous poursuivre, éclater de rire.
Nous sommes sortis de l'eau. Mon doudou a blagué un peu avec les quelques personnes qui étaient là et puis nous sommes rentrés à la maison.
Ce serait mieux si on faisait le trajet à pied pour aller à la plage (il m'arrive de le faire quand je suis seule) mais c'est déjà bien de se dire qu'on peut aller à la plage en sortant du travail, en ne roulant que sur deux ou trois kilomètres. C'est ça, habiter dans un paradis.