Noa-Noa

Publié le par elizabeth971

Avant de recopier les quelques passages que j'ai préparés pour le blog, je voudrais juste dire que ce week-end, on a parlé de Jacques Brel et que, dimanche matin, j'entendais à la radio une émission le concernant. Par moments, j'avais vraiment l'impression que c'était de Gauguin que parlaient Oliver Todd (je crois) et le présentateur de la radio. C'est que je me suis pas mal imprégnée de Gauguin à force de lire Noa-Noa (que je suis obligée de traduire en français parce que je l'ai acheté en anglais) et qu'il y a quelques points communs entre Jacques Brel et Paul Gauguin.

"Je suis arrivé à une décision inaltérable : aller en Plynésie et y rester pour toujours. Là, je finirai mes jours dans la paix et la liberté, sans pensées du lendemain et sans ce combat éternel contre des idiots
."
P. Gauguin, octobre 1894.


Papeete, microcosme de la civilisation :

"La vie à Papeete devint rapidement un fardeau. C'était l'Europe - l'Europe dont je croyais m'être débarrassé - et cela dans la circonstance aggravante du snobisme colonial et de l'imitation grotesque, au point d'en être une caricature, de nos costumes, de nos manières, des vices et absurdités de la civilisation.
Avais-je fait tout ce voyage juste pour retrouver ce que j'avais fui ?"

La courtisane trop imprégnée de la "civilisation" :

"Titi avait, à Papeete, la réputation d'avoir mené plusieurs amants à leurs tombes. Mais ce n'est pas pour cette raison que je l'ai quittée. C'est à cause de son sang qui est à moitié blanc. En dépit de traces de caractéristiques profondément Maori, ses nombreux contacts lui avaient fait perdre beaucoup de ses particularités raciales. Je sentis qu'elle ne pourrait pas m'enseigner les choses que je voulais connaître, qu'elle n'avait rien à me donner de ce bonheur spécial que je recherchais.
Je me suis dit que dans la campagne, je trouverais certainement ce que je cherchais. Il fallait seulement choisir."


Description de la hutte où il va vivre :

"d'un côté, il y avait la mer ; de l'autre, la montagne, une montagne profondément fissurée ; une énorme falaise fermée par un énorme manguier appuyé sur les rochers.
Entre la montagne et la mer, se tenait ma hutte, faite du bois du bouras."

"Entre moi et le ciel, il n'y avait rien d'autre que le toit de feuilles où les lézards font leurs nids.
Je suis loin, très loin, des prisons que sont les maisons européennes. Une hutte maori ne sépare pas l'homme de la vie, de l'espace, de l'infini...."


Publié dans spiritualité

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