être original

Publié le par elizabeth971

Dans la semaine dix de "The artist's way", il y a un certain nombre d'informations qui m'ont  intéressée. Au début du chapitre, il est question des addictions qui peuvent nous bloquer : être alcoolique, drogué ou obsédé par un chagrin d'amour sont des situations qui bloquent notre artiste intérieur. Sans me vanter, actuellement, je ne vis aucune de ces situations.

Mais il existe d'autres addictions moins connues. Il y en a une que Julia Cameron appelle "workaholism". C'est l'addiction des gens qui sont obsédés par leur travail. Il y a aussi le désir d'être célèbre ou le besoin d'être le meilleur dans ce qu'on rêve de faire. Ces désirs peuvent nous bloquer. ça peut d'ailleurs paraître un peu étonnant mais la compétition (donc le désir d'être meilleur que tous) ne nous aide pas à réussir. Pour moi, le meilleur exemple de personnage qui réussit sans avoir l'esprit de compétition, c'est celui du film "Forrest Gump". La première fois que j'ai vu ce film (il y a longtemps), je ne l'ai pas aimé. Je crois qu'il m'a agacée. Je l'ai revu il n'y a pas très longtemps et là, parce qu'à ce moment là, j'avais déjà commencé à m'intéresser un peu à la spiritualité, j'ai compris l'objectif du film et j'ai trouvé que c'était un excellent film.


Parmi les trois addictions que j'ai citées, celle que je suis certaine d'avoir, parce qu'elle me dérange et que j'essaie de trouver une solution pour la supprimer, c'est la fameuse addiction appelée "workaholisme" (je viens de franciser le néologisme anglais de Julia Cameron). Je travaille trop. Mes prétextes pour trop travailler sont le besoin de gagner de l'argent (mais d'autres que moi le dépensent) et le fait que je dois faire face à une grosse demande de la part de mes élèves qui ne trouvent personne d'autre que moi pour leur donner des cours à domicile sans ruiner leurs mamans. La parade à cela, c'est mon association que je dois vraiment créer (et j'avance dans la création de cette association).

Hier soir, comme je lisais the Artist's way, il y a un autre sujet développé par Julia Cameron, qui m'a particulièrement intéressée. Ce sujet concernait l'originalité dans l'art. L'originalité est liée à la compétition : pour être meilleur que tout le monde, pense-t-on, il faut être original. Mais qu'est-ce que l'originalité ? Selon l'auteure, l'originalité telle que la recherchent ceux qui essaient d'être originaux n'existe pas ( donc : pourquoi la chercher ?). Elle n'existe pas si on la cherche. (C'est ça qui est assez compliqué dans la spiritualité, c'est que l'on n'obtient pas ce que l'on cherche mais ça vient tout seul quand on oublie qu'on cherche cette chose).

 

 Je me suis alors mise à penser à mes tableaux préférés parmi ceux qui sont enregistrés sur mon ordinateur : ceux de Moran, de Hopper, d'Odilon Redon, de Vuillard et parmi eux, beaucoup de paysages...Il me semble que ces peintres peuvent être qualifiés d'originaux. Pourtant, ils ne sont pas allés chercher leur inspiration très loin dans une éventuelle imagination éloignée de tout ce qui existe autour d'eux.
Odilon Redon a dessiné et peint des choses bizarres et mystérieuses mais aussi, beaucoup de paysages du Médoc et des bouquets de fleurs, de fleurs qui ressemblent à des fleurs des champs. Et ces images qu'il a créées sont magnifiques et...Je crois...Vraiment originales. 

Publié dans spiritualité

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