Fin de la onzième semaine, barrages sur la route et triste histoire de poussins
Dimanche soir :
C'était un bon week-end avec des activités de loisir variées et des activités créatives. J'ai assez peu avancé mon tableau des trois cocotiers qui a besoin de voir ses sous-bois s'étoffer encore un peu et je n'ai pas du tout travaillé mon arbre rond. J'avais plein d'autres choses à faire et j'ai fait celles que j'avais envie de faire. Samedi, nous sommes sortis deux fois dans la journée. Mon doudou m'a en particulier fait découvrir un lieu de son enfance, une petite plage secrète. Il faisait un temps superbe. Nous avions projeté de visiter un autre lieu mystérieux de son enfance aujourd'hui mais il a plu le matin et, l'après-midi, nous nous sommes mis à faire nos affaires, chacun de son côté : il s'est installé pour regarder ses matchs et moi, j'ai fait ce qu'on peut appeler des travaux manuels (concernant ma nouvelle idée créative) mais aussi un repas, une vaisselle, mon shampoing colorant et une lessive.
Maintenant, il me faut donner des nouvelles de la onzième semaine de mon programme de spiritualité artistique. Je ne vais pas pouvoir traîner une semaine de plus sur cette semaine. J'ai fait quelques unes des tâches demandées (en particulier celle dans laquelle il faut lister soixante-dix voeux) ; il y en a d'autres mais je n'aurai pas le temps de toutes les faire. Après tout, avoir des activités créatives et sortir avec mon compagnon sur les lieux de son enfance en regardant se coucher le soleil, c'est déjà beaucoup de bonheurs pour mon artiste intérieur. Je vais essayer de faire une tâche supplémentaire de la semaine onze, ce soir, et passer ensuite à la lecture de la douzième et dernière semaine. Une fois que j'aurai fini le programme de ce livre, je pense que je le recommencerai car il y a beaucoup de tâches importantes que j'ai laissées de côté, au fil des semaines.
Ce soir, alors que le soleil se couche, j'entends le dernier poussin survivant de Poule grise qui m'appelle pour que je lui donne à manger. Il ne survivra pas cette semaine. Il est en mauvais santé et sa mère ne s'intéresse plus à lui. D'ailleurs, le coq l'a fécondée ce matin (je parle de la mère). : bientôt, elle aura de nouveaux petits et elle sera de nouveau heureuse. Les petits de poule rousse, eux, sont devenus de magnifiques poulets, tous roux, comme leur mère. Il faut dire que Poule grise est une des favorites du coq qui protège la famille toute entière. Chez les poulets aussi, il vaut mieux avoir de solides appuis si l'on veut survivre.
Lundi matin :
Ce matin, il y avait un barrage à Gourbeyre, à cinq heures et demie du matin (à cause du prix de l’essence, comme en Guyane). Une fois que je l'ai su (j'étais presque à Goourbeyre), je suis retournée à Vieux-Fort où j’ai posé ma voiture. J’ai pris mes baskets et j’ai mis mes sandales de ville dans mon sac à dos (toujours prêts dans la voiture, mon sac à dos et mes baskets) et je suis allée à pied au travail. Je suis obligée d’annuler mon rendez-vous avec mon élève de ce soir car, sans voiture, je ne peux pas aller chez lui. Je repartirai à pied à quatre heures et demie.
La route est maintenant bien réparée : il n’y a plus de trous. Il n’y a pas encore de goudron : ça ne devrait pas empêcher les voitures de rouler. Ce qui nous empêche d’utiliser la route, pour l’instant, ce sont les rochers et les engins qui bloquent le passage (exprès pour qu’on les laisse travailler). Cependant, ce matin, les bulldozers, tractopelles et autres engins ne travaillaient pas, par solidarité, apparemment, avec les gens qui ont fait des barrages sur la route. Un jour de perdu pour la reconstruction de la route. Aurons-nous notre route le 12 décembre comme nous l’a récemment annoncé le Conseil Général ? C’est une question que nous nous posions, moi et mon compagnon de route, quelqu'un de Vieux-Fort avec qui je marchais ce matin pour aller au bureau.
Après une heure et demie de marche, je suis arrivée à mon travail (un peu en retard) et tout le monde s’étonnait de me voir arriver à pied : les gendarmes avaient démonté le barrage vers sept heures.
C'était un bon week-end avec des activités de loisir variées et des activités créatives. J'ai assez peu avancé mon tableau des trois cocotiers qui a besoin de voir ses sous-bois s'étoffer encore un peu et je n'ai pas du tout travaillé mon arbre rond. J'avais plein d'autres choses à faire et j'ai fait celles que j'avais envie de faire. Samedi, nous sommes sortis deux fois dans la journée. Mon doudou m'a en particulier fait découvrir un lieu de son enfance, une petite plage secrète. Il faisait un temps superbe. Nous avions projeté de visiter un autre lieu mystérieux de son enfance aujourd'hui mais il a plu le matin et, l'après-midi, nous nous sommes mis à faire nos affaires, chacun de son côté : il s'est installé pour regarder ses matchs et moi, j'ai fait ce qu'on peut appeler des travaux manuels (concernant ma nouvelle idée créative) mais aussi un repas, une vaisselle, mon shampoing colorant et une lessive.
Maintenant, il me faut donner des nouvelles de la onzième semaine de mon programme de spiritualité artistique. Je ne vais pas pouvoir traîner une semaine de plus sur cette semaine. J'ai fait quelques unes des tâches demandées (en particulier celle dans laquelle il faut lister soixante-dix voeux) ; il y en a d'autres mais je n'aurai pas le temps de toutes les faire. Après tout, avoir des activités créatives et sortir avec mon compagnon sur les lieux de son enfance en regardant se coucher le soleil, c'est déjà beaucoup de bonheurs pour mon artiste intérieur. Je vais essayer de faire une tâche supplémentaire de la semaine onze, ce soir, et passer ensuite à la lecture de la douzième et dernière semaine. Une fois que j'aurai fini le programme de ce livre, je pense que je le recommencerai car il y a beaucoup de tâches importantes que j'ai laissées de côté, au fil des semaines.
Ce soir, alors que le soleil se couche, j'entends le dernier poussin survivant de Poule grise qui m'appelle pour que je lui donne à manger. Il ne survivra pas cette semaine. Il est en mauvais santé et sa mère ne s'intéresse plus à lui. D'ailleurs, le coq l'a fécondée ce matin (je parle de la mère). : bientôt, elle aura de nouveaux petits et elle sera de nouveau heureuse. Les petits de poule rousse, eux, sont devenus de magnifiques poulets, tous roux, comme leur mère. Il faut dire que Poule grise est une des favorites du coq qui protège la famille toute entière. Chez les poulets aussi, il vaut mieux avoir de solides appuis si l'on veut survivre.
Lundi matin :
Ce matin, il y avait un barrage à Gourbeyre, à cinq heures et demie du matin (à cause du prix de l’essence, comme en Guyane). Une fois que je l'ai su (j'étais presque à Goourbeyre), je suis retournée à Vieux-Fort où j’ai posé ma voiture. J’ai pris mes baskets et j’ai mis mes sandales de ville dans mon sac à dos (toujours prêts dans la voiture, mon sac à dos et mes baskets) et je suis allée à pied au travail. Je suis obligée d’annuler mon rendez-vous avec mon élève de ce soir car, sans voiture, je ne peux pas aller chez lui. Je repartirai à pied à quatre heures et demie.
La route est maintenant bien réparée : il n’y a plus de trous. Il n’y a pas encore de goudron : ça ne devrait pas empêcher les voitures de rouler. Ce qui nous empêche d’utiliser la route, pour l’instant, ce sont les rochers et les engins qui bloquent le passage (exprès pour qu’on les laisse travailler). Cependant, ce matin, les bulldozers, tractopelles et autres engins ne travaillaient pas, par solidarité, apparemment, avec les gens qui ont fait des barrages sur la route. Un jour de perdu pour la reconstruction de la route. Aurons-nous notre route le 12 décembre comme nous l’a récemment annoncé le Conseil Général ? C’est une question que nous nous posions, moi et mon compagnon de route, quelqu'un de Vieux-Fort avec qui je marchais ce matin pour aller au bureau.
Après une heure et demie de marche, je suis arrivée à mon travail (un peu en retard) et tout le monde s’étonnait de me voir arriver à pied : les gendarmes avaient démonté le barrage vers sept heures.