Rapport annuel 2008

Publié le par elizabeth971

Lundi 5 janvier 2009, dernier jour de mes petites vacances de noël. J'ai des projets, des idées, des travaux en cours, des éditions prévues pour 2009....Mais je ne vais pas en parler tout de suite. Peut-être un peu plus tard, dans quelques semaines ou quelques mois. Pour l'instant, je voudrais en finir avec 2008. Qu'ai-je fait en 2008 ? Rien. Rapport annuel à peu près nul. L'année 2008 a surtout, je crois, préparé l'année 2009.

L'année 2008 a été, pour moi, une année intermédiaire, une année de mise en jambes, une année de lectures extraordinairement pleines d'enseignement.

Qu'ai-je donc lu en 2008 ?

 

 

J'ai lu Kafka sur le Rivage (en mars), un roman japonais. Je le lisais à l'époque où, n'ayant plus de voiture pendant un mois, j'allais au travail ou bien en stop ou bien à pied. C'est à cette époque que j'ai appris qu'il existait un petit chemin dans les bois, chemin paisible qui me permettait d'éviter les trois derniers kilomètres de marche sur la route. Même après avoir fini Kafka sur le rivage, je continue de penser aux extraordinaires personnages de ce livre chaque fois que je traverse ce petit bois.

 

J'ai lu, juste après, je crois, le deuxième tome de la Trilogie des dieux de Werber ou bien l'Ultime secret du même auteur. Peu importe l'ordre, il me semble que j'ai lu ces deux livres début 2008. Pleins d'enseignements spirituels. Vraiment intéressants.

 

J'ai lu, au mois d'avril, Le Chemin le moins fréquenté de Scott Peck, un psychiatre américain. Merveilleuse façon de parler de la psychiatrie. Le sous-titre est : Les leçons fondamentales de l'existence. Et il en est vraiment question.

 

Fin mai – début juin, j'étais, pendant trois semaines, en vacances en France, dans ma famille. J'ai lu quelques livres trouvés dans les bibliothèques familiales et j'en ai acheté plusieurs. Lesquels ai-je achetés ? Je ne m'en souviens plus vraiment. Quelques livres pour enfants et adolescents dont le remarquable Moi, Angelica, esclave dont j'ai parlé dans mon blog...Mais quels autres livres ? Je ne m'en souviens plus vraiment. Ça reviendra. En tout cas, le livre le plus extraordinaire que j'ai lu dans cette période est un livre que j'ai trouvé dans la bibliothèque de mes grands-parents, La Vie des abeilles de Maurice Maeterlink. J'avais vu, en 2007, la pièce de Maeterlink intitulée Les Aveugles, à Basse-Terre. J'avais vu cette pièce avec maman et elle m'avait parlé de cet auteur, Maurice Maeterlink dont son grand-père avait plusieurs livres. Dans la bibliothèque de mes grands-parents, il y a La Vie des abeilles,  La Vie des fourmis et un autre livre d'inspiration biologique et dont j'ai oublié le titre. Je ne suis restée que quatre jours dans la maison de mes grands-parents et je n'ai lu, durant ce court séjour, que La Vie des abeilles. Qu'en dire ? C'est un livre magnifiquement bien écrit qui nous parle de la vie des abeilles, une vie minutieusement observée par l'auteur, pendant une vingtaine d'années, et minutieusement racontée. La vie de chacun des personnage de la ruche est détaillée : celle de la reine et des futures reines, celle des faux-bourdons, celle des nurses, celle des cueilleuses de pollen. En lisant ce livre, on devient abeille, on comprend qu'on vit dans une société, dans un monde créé de toute pièce comme l'est la ruche des abeilles et que, comme elles, nous sommes incapables de comprendre ce qui se passe dans le monde extérieur à la ruche. Voilà un livre qui a ouvert une porte en moi. Mais Kafka sur le rivage et Le Chemin le moins fréquenté aussi, avaient aussi ouvert des portes. Et d'autres livres lus avant 2008 aussi.

 

J'allais oublier le petit livre de Krishnamurti qui s'appelle Se libérer du connu...Je crois l'avoir fini en janvier 2008 c'est pourquoi je dois le mettre, il me semble, dans les livres lus en 2008. Ce livre m'a apporté quelque chose sur les notions d'amour terrestre. Il m'a redonné confiance dans l'idée que l'amour entre deux personnes, l'amour sexuel, peut exister, que cet amour est même une étape importante pour arriver à passer au stade de l'Amour véritable. Car l'Amour n'est pas vraiment ce que, dans la vie courante, on appelle l'amour mais en même temps, ça peut l'être quand même. Qu'est-ce que ça veut dire, ce que je viens d'écrire ? Pas grand chose. Mais ce que dit Krishanmurti veut dire quelque chose. Dans ma pièce Belle Anse (que je n'ai toujours pas publiée) je reprends certaines idées de grands hommes spirituels pour essayer de donner une définition de l'amour à partir de l'échec sentimental de mes personnages. Et en lisant Krishnamurti, je me suis rendue compte que ce qu'il dit sur l'amour colle bien avec ce que je fais dire à mes personnages. Elle est bien, ma pièce, mais sa spiritualité ne sera pas forcément compréhensible par tout le monde.

Je crois qu'il faut être prêt pour la comprendre, sinon, on ne voit dans ma pièce, que l'histoire d'un homme saoul qui crie sur une femme.

 

Revenons-en aux livres que j'ai lus en 2008. J'en étais au mois de juin.

Qu'ai-je lu entre juin et septembre 2008 ? Je ne m'en souviens plus. Les livres pour enfants que j'avais ramenés de France. C'est à peu près tout, je crois.

 

J'ai reçu, fin août, un certain nombre de livres que j'avais commandés fin juillet : Noa Noa, de Gauguin, The Artist's way de Julia Cameron et Heaven and Hell de Huxley. Je les ai lus en septembre, octobre, novembre et décembre. J'ai beaucoup parlé de ces trois livre dans mon blog. Surtout de The Artist's way qui a été, en quelque sorte, le moteur de mon blog et le moteur de ma vie durant les derniers mois de 2008. The Artist's way a, pour moi, repris certains concepts que j'avais déjà lus dans tous les livres cités ici et dans d'autres lus entre 2005 et 2007 (c'est en 2005 que j'ai vraiment commencé à lire « d'une nouvelle façon »). Je peux, par exemple, faire un parallèle entre le livre de  Maeterlink et un des conseils que nous donne Julia Cameron : Maeterlink semble avoir passé beaucoup trop de temps, dans sa vie, à observer les insectes et ce temps pourrait sembler être une perte de temps par rapport à sa création littéraire...Mais non ! Ça ne l'a pas empêché d'être un écrivain remarquable et de nous faire partager, plus de cent ans après la publication de  La Vie des abeilles, une extraordinaire leçon de vie qu'il a comprise grâce à son observation... Julia Cameron, dans son livre, nous exhorte à observer la nature car, dans la nature, nous puisons une grande partie de notre créativité (c'est ce qu'a fait Maeterlink, mort à 87 ans) ou peut-être de l'énergie qui nous permet ensuite de créer...

 

Julia Cameron reprend certaines notions que j'ai déjà lues mais je n'ai pas une impression de répétition en lisant son livre. Son livre m'a surtout permis d'appliquer, au moyen d'exercices réguliers, ce que j'ai pu apprendre dans d'autres livres. Tous ces livres s'enchaînent et se complètent. 

 

J'ai fini le livre de Julia Cameron. Je le recommencerai car il y a beaucoup d'exercices que je n'ai pas faits ou que j'ai baclés mais pour l'instant, je crois que j'ai bien d'autres choses à faire que lire : j'ai commencé beaucoup de travaux artistiques. Pendant mes douze jours de vacances, j'ai beaucoup travaillé (et en particulier sur un projet totalement nouveau) et j'ai si bien avancé que je vais pouvoir mettre mes projets artistiques à exécution dans très peu de temps. Désolée, je dois protéger mes idées et je n'en dirai pas plus pour l'instant. En attendant, l'objectif du livre de Julia Cameron me paraît fonctionner : je me sens créative et heureuse de l'être.

Bonne année ! Très bonne année à tous et à toutes !

Publié dans spiritualité

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M
Bonne année
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