créativité : 1. selon Julia Cameron
Les questions que je me pose concernant la créativité sont les suivantes :
-qu'est-ce que la créativité ?
-pourquoi être créatif ?
-quand devient-on créatif ?
J'ai pris la décision d'être créative il y a trois ans, au cours d'un stage d'initiation à la méditation. Je n'ai pas pris cette décision qu'une fois. Je la reprends tout le temps. Je la renouvelle. Je ne peux pas rester sur une décision aussi importante et me dire c'est bon, j'ai pris ma décision et ...Ne rien faire, attendre.
À partir de là, il y a un travail à faire et plein de décisions induites à prendre.
Des lectures. Des rencontres. Des opportunités à saisir. Du travail. Beaucoup de travail. Du temps beaucoup de temps.
C'est une décision prise en conscience donc, indépendante des avis de la famille ou des révoltes qu'on peut avoir contre les avis de la famille (faire exprès de faire le contraire de ce qu'on nous dit ça revient au même que d'être influencé par sa famille).
Cette décision n'est pas le résultat d'un hasard ; ce n'est pas non plus une fuite. C'est une décision. Un contrat.
Le film qui, pour moi, parle le mieux de la créativité et des bénéfices qu'elle nous apporte est « un jour sans fin ». J'ai fait un long commentaire sur ce film il y a quelques mois. Je le remets à la fin de cet article (dans la partie 2 de l'article). Mais avant, je vais citer quelques passages de l'introduction du merveilleux livre de Julia Cameron intitulé Libérez votre créativité :
« Peu importe votre âge ou ce qui s'est passé dans votre vie, que vous ayez ou non été créatifs dans votre carrière ou dans vos hobbies ou dans vos rêves, il n'est pas trop tard ni trop égoïste ou égotiste ou stupide de travailler à votre créativité.
Un étudiant âgé de cinquante ans qui avait toujours voulu écrire a utilisé ces outils pour emplir des rêves de toute une vie et a reçu un prix d'écriture pour une pièce de théâtre. »
[...]
« À travers ma propre expérience – et celle d'un nombre incalculable d'autres que j'ai partagées – j'en suis arrivée à croire que la créativité est notre vraie nature, que les blocages sont seulement un obstacle non naturel contre un processus qui, au départ est normal, aussi normal et aussi miraculeux et aussi épanouissant qu'une fleur à la fin d'une mince tige verte. J'ai trouvé que cette façon de faire un contact spirituel était en même temps simple et directe. »
[...]
Avons-nous besoin d'alcool pour créer ? Oui, peut-être. En tout cas, ceux qui l'utilisent le croient indispensable. Mais l'alcool va aussi finir par nous tuer si nous comptons sur lui pour créer. Faut-il accepter d'être tué par l'outil même qui nous permet de créer ? Julia Cameron répond à cette question.
« En 1978, en janvier, j'ai arrêté de boire. Je ne m'étais jamais dit, jusque là, que le fait de boire me permettait d'écrire ; mais d'un seul coup, je me suis mise à penser que si j'arrêtais de boire, je risquais d'arrêter d'écrire. Dans mon esprit, boire et écrire allaient ensemble, bien scotchés et solidaires.
Pour moi, le truc consistait toujours à boire pour passer par-dessus la peur de la page blanche.
Je jouais contre la montre – il fallait que j'écrive avant que l'effet de l'alcool ne tombe comme le brouillard et que la fenêtre de ma créativité soit encore bloquée.
Au moment où, à trente ans, je devenais brusquement sobre, j'avais un bureau à Paramount et j'avais fait toute ma carrière avec ce genre de créativité.
Une créativité de crises. Une créativité dans l'ego.
Une créativité qui venait du désir des autres.
Une créativité, oui, mais qui sortait comme gicle le sang quand on entaille une carotide ouverte.
Dix ans d'écriture et tout ce que je savais faire, c'était me jeter tête baissée contre le mur de tout ce que j'écrivais.
Si la créativité avait un lien avec la spiritualité, c'était par sa ressemblance avec la crucifixion. J'étais tombée sur les épines de la prose.
Je saignais.
Si j'avais continué à écrire dans le vieux chemin de la souffrance, je serais certainement encore en train de le faire. La semaine où je suis devenue sobre, j'avais deux articles écrits pour un magazine national, un nouveau manuscrit de scénario et un problème d'alcool que je ne pouvais pas endurer plus longtemps. Je me suis dit que si la sobriété signifiait la fin de la créativité, je ne voulais pas être sobre.
Pourtant, je reconnaissais que l'alcool allait me tuer.
J'avais besoin d'apprendre à écrire sans alcool.
Ou alors, il fallait que j'abandonne l'écriture. Entièrement.
C'est la nécessité, pas la vertu, qui m'a guidée vers la spiritualité.
J'étais forcée de trouver un nouveau chemin de créativité.
Et c'est là que mes premières leçons ont commencé. » Libérez votre créativité
[...]
« L'idée que je pourrais être mentalement saine, sobre et en même temps créative me terrifiait, impliquait, comme ça le faisait, la possibilité de la fiabilité personnelle. « vous voulez dire que si j'ai ces dons, je devrais les utiliser ? » oui. »
Julia Cameron est scénariste de films et auteur de pièces de théâtre. Je ne suis toujours pas arrivée à savoir quels sont les films et les pièces qu'elle a écrits.
-qu'est-ce que la créativité ?
-pourquoi être créatif ?
-quand devient-on créatif ?
J'ai pris la décision d'être créative il y a trois ans, au cours d'un stage d'initiation à la méditation. Je n'ai pas pris cette décision qu'une fois. Je la reprends tout le temps. Je la renouvelle. Je ne peux pas rester sur une décision aussi importante et me dire c'est bon, j'ai pris ma décision et ...Ne rien faire, attendre.
À partir de là, il y a un travail à faire et plein de décisions induites à prendre.
Des lectures. Des rencontres. Des opportunités à saisir. Du travail. Beaucoup de travail. Du temps beaucoup de temps.
C'est une décision prise en conscience donc, indépendante des avis de la famille ou des révoltes qu'on peut avoir contre les avis de la famille (faire exprès de faire le contraire de ce qu'on nous dit ça revient au même que d'être influencé par sa famille).
Cette décision n'est pas le résultat d'un hasard ; ce n'est pas non plus une fuite. C'est une décision. Un contrat.
Le film qui, pour moi, parle le mieux de la créativité et des bénéfices qu'elle nous apporte est « un jour sans fin ». J'ai fait un long commentaire sur ce film il y a quelques mois. Je le remets à la fin de cet article (dans la partie 2 de l'article). Mais avant, je vais citer quelques passages de l'introduction du merveilleux livre de Julia Cameron intitulé Libérez votre créativité :
« Peu importe votre âge ou ce qui s'est passé dans votre vie, que vous ayez ou non été créatifs dans votre carrière ou dans vos hobbies ou dans vos rêves, il n'est pas trop tard ni trop égoïste ou égotiste ou stupide de travailler à votre créativité.
Un étudiant âgé de cinquante ans qui avait toujours voulu écrire a utilisé ces outils pour emplir des rêves de toute une vie et a reçu un prix d'écriture pour une pièce de théâtre. »
[...]
« À travers ma propre expérience – et celle d'un nombre incalculable d'autres que j'ai partagées – j'en suis arrivée à croire que la créativité est notre vraie nature, que les blocages sont seulement un obstacle non naturel contre un processus qui, au départ est normal, aussi normal et aussi miraculeux et aussi épanouissant qu'une fleur à la fin d'une mince tige verte. J'ai trouvé que cette façon de faire un contact spirituel était en même temps simple et directe. »
[...]
Avons-nous besoin d'alcool pour créer ? Oui, peut-être. En tout cas, ceux qui l'utilisent le croient indispensable. Mais l'alcool va aussi finir par nous tuer si nous comptons sur lui pour créer. Faut-il accepter d'être tué par l'outil même qui nous permet de créer ? Julia Cameron répond à cette question.
« En 1978, en janvier, j'ai arrêté de boire. Je ne m'étais jamais dit, jusque là, que le fait de boire me permettait d'écrire ; mais d'un seul coup, je me suis mise à penser que si j'arrêtais de boire, je risquais d'arrêter d'écrire. Dans mon esprit, boire et écrire allaient ensemble, bien scotchés et solidaires.
Pour moi, le truc consistait toujours à boire pour passer par-dessus la peur de la page blanche.
Je jouais contre la montre – il fallait que j'écrive avant que l'effet de l'alcool ne tombe comme le brouillard et que la fenêtre de ma créativité soit encore bloquée.
Au moment où, à trente ans, je devenais brusquement sobre, j'avais un bureau à Paramount et j'avais fait toute ma carrière avec ce genre de créativité.
Une créativité de crises. Une créativité dans l'ego.
Une créativité qui venait du désir des autres.
Une créativité, oui, mais qui sortait comme gicle le sang quand on entaille une carotide ouverte.
Dix ans d'écriture et tout ce que je savais faire, c'était me jeter tête baissée contre le mur de tout ce que j'écrivais.
Si la créativité avait un lien avec la spiritualité, c'était par sa ressemblance avec la crucifixion. J'étais tombée sur les épines de la prose.
Je saignais.
Si j'avais continué à écrire dans le vieux chemin de la souffrance, je serais certainement encore en train de le faire. La semaine où je suis devenue sobre, j'avais deux articles écrits pour un magazine national, un nouveau manuscrit de scénario et un problème d'alcool que je ne pouvais pas endurer plus longtemps. Je me suis dit que si la sobriété signifiait la fin de la créativité, je ne voulais pas être sobre.
Pourtant, je reconnaissais que l'alcool allait me tuer.
J'avais besoin d'apprendre à écrire sans alcool.
Ou alors, il fallait que j'abandonne l'écriture. Entièrement.
C'est la nécessité, pas la vertu, qui m'a guidée vers la spiritualité.
J'étais forcée de trouver un nouveau chemin de créativité.
Et c'est là que mes premières leçons ont commencé. » Libérez votre créativité
[...]
« L'idée que je pourrais être mentalement saine, sobre et en même temps créative me terrifiait, impliquait, comme ça le faisait, la possibilité de la fiabilité personnelle. « vous voulez dire que si j'ai ces dons, je devrais les utiliser ? » oui. »
Julia Cameron est scénariste de films et auteur de pièces de théâtre. Je ne suis toujours pas arrivée à savoir quels sont les films et les pièces qu'elle a écrits.