à lundi
Dimanche, nous saurons si nous avons gagné ou perdu. Ceux d'entre vous, chers lecteur, qui auront lu mon dernier article jusqu'au bout auront compris : notre adversaire ne recule devant aucune indignité. Il choisit en effet de faire voter en masse, pour lui, des gens (venus de France métropolitaine) qui sont dans la commune depuis quelques mois ou deux ou trois ans en leur faisant croire que notre équipe veut empêcher les blancs d'avoir des droits. C'est bien sûr un mensonge. Mais c'est un mensonge que croient les blancs de notre commune.
Ce qui est injuste c'est que le vote risque de basculer en la faveur de notre adversaire à cause du vote de gens qui ne vivent pas réellement dans la commune ou de façon très éphémère.
C'est injuste mais la loi des suffrages est injuste. C'est ce que nous voyons dans les pays totalitaires.
Bien sûr, les blancs éphémères ne suffiront pas à faire basculer le suffrage en la faveur de l'adversaire mais parmi les électeurs locaux, il y a ceux qui reçoivent un billet de 50 euros, ceux à qui on paye la facture d'électricité, etc. pour les inciter à voter en faveur du généreux donnateur.
Ceux qui soutiennent réellement l'adversaire sont moins nombreux que nous. Nous, nous n'avons ni le culot, ni la persévérance, ni la malhonnêteté d'utiliser les techniques de notre adversaire.
Au fond, la démocratie c'est le culot, la malhonnêteté et la persévérance dans le culot et la malhonnêteté.
La démocratie, ainsi que la plupart des belles inventions humaines, devient diabolique quand des personnes diaboliques l'utilisent en se vantant d'être démocrates mais ont des intentions de dictateurs.