Gauche droite : comment rendre à la partie droite la place qu’elle mérite ?

Publié le par elizabeth971

Je ne suis pas peu fière de mon titre.

Pardonnez-moi, chers amis qui avez cru que j’allais parler de politique, je vais parler d’originalité.

De cerveau droit et de cerveau gauche.

Celui que nous utilisons à 80, 90, 99 %, c’est le cerveau gauche, le contrôleur. Le cerveau droit, dans notre société, est atrophié, presque inexistant. Le cerveau gauche aime la comparaison, la concurrence, la compétition, le pouvoir. Eh oui, j’en reviens à la politique. J’ai fait comment ?

La politique, elle a un rapport avec la société : la société actuelle a surdéveloppé le cerveau gauche. Le cerveau gauche risque de disparaître.

Complètement ?

Je ne sais pas.

En tout cas, plus la partie droite du cerveau humain s’amenuise et moins l’humain est « original », moins il est « lui-même »….

C’est ce que j’ai compris des livres de Julia Cameron et Betty Edwards. Mais vous pouvez aussi ajouter bien des auteurs qui vont aller dans ce sens sans forcément le dire. Des gens comme Borgès ou Leys (mes lectures actuelles) et des milliers d’autres, des milliers d’auteurs qui ont forcément fait l’expérience des deux cerveaux sinon ils ne seraient pas devenus les merveilleux auteurs qu’ils sont.

 

Faut-il se débarrasser du cerveau gauche, le grand contrôleur, le maître de notre être (s’en débarrasser parce qu’il est méchant et ne veut pas laisser le cerveau droit retrouver la place qu’il mérite) ? Non. Car nous ne survivrions pas. Et puis, vous savez, il est assez indétrônable, le cerveau gauche, nous ne nous en débarrasserons pas comme ça.

 

Ce qui est nécessaire, pour sauver l’humain, pour sauver la société, pour sauver la planète (je crois qu’on peut aller jusque là) c’est d’aider la plus grande partie possible de la population à regagner quelques pourcentages du cerveau droit perdu.

Il y a des techniques pour ça. Julia Cameron et Betty Edwards les décrivent dans leurs livres.

Dans le cerveau droit, il y a tout ce que nous espérons de la vie (pour qu’elle ait un sens) et que nous ne parvenons pas à obtenir.

Nous voulons être beaux, riches, toujours jeunes, immortels, heureux, aimés … nous voulons que la vie nous donne autre chose que ce qu’elle nous donne. Comment faire ? Pour ce qui est d’être beaux, riches, etc, la réponse nous est donnée par le cerveau gauche, celui qui aime la compétition : être riche, ça veut dire être plus riche que les autres, sinon, ça n’a aucun sens. Etre beau, ça veut dire être plus beau que les autres, sinon, ça n’a aucun sens…

La voie de la compétition fonctionne. Elle permet à certains d’être, en effet, plus quelque chose que les autres.

 Mais cette voie ne fonctionne que pour eux.

Les autres, sont voués à être, à vie, moins quelque chose que les autres.

Voilà comment fonctionne notre société.

 

Et nous, les « moins que les autres », nous fonctionnons aussi avec le cerveau gauche de la compétitivité puisque, même si nous nous battons pour les pauvres (parce que, actuellement, c’est dans cette catégorie que nous sommes), nous avons quand même derrière la tête, peut-être de façon un peu refoulée, l’idée que si nous réussissions dans la vie, nous serions un peu plus riches ou même carrément riches. On changerait alors automatiquement de camp puisqu’on aurait obtenu ce que le cerveau gauche désire. Et on n’aurait plus envie d’en changer.

 

Pas facile.

 

Cette nuit, je cherchais désespérément le sommeil mais mon cerveau gauche ne me laissait pas lâcher prise (dans la dualité cerveau gauche - cerveau droit vous ne parvenez pas à obtenir le sommeil, l’originalité, etc que vous recherchez désespérément si vous ne « lâchez pas prise »). Dans mes pensées trop éveillées dans mon cerveau, pensées qui ne me laissaient pas trouver le sommeil, je pensais aux contes de fées.

 

Vous savez, dans un conte de fées (un vrai conte de fées issu de la mémoire collective de la nuit des temps), vous avez une fée qui se déguise en vieille femme qui ploie sous le poids d’un fagot de bois au milieu d’une forêt. Dans cette forêt, une jeune fille va entrer pour aller jusqu’à la rivière, chercher de l’eau que sa marâtre lui a ordonné d’aller puiser.

Vous savez ce qui va arriver : la jeune fille va aider la vieille femme et, après avoir puisé de l’eau, au moment où elle va se mettre à parler, elle va cracher des diamants dont la marâtre va s’emparer.

« Voilà un bon moyen de s’enrichir », dit la marâtre qui, aussitôt, envoie son autre fille (sa préférée) puiser de l’eau pour obtenir le même résultat que l’autre fille. Mais comme la préférée n’est pas innocente et que la fée a utilisé un autre déguisement, une autre stratégie, lorsqu’elle va rentrer à la maison, au lieu de cracher des diamants, elle crachera des crapauds et des serpents.

 

Voyez-vous où je veux en venir, chers lecteurs (mes deux fidèles lecteurs, mes quelques amis qui viennent quelquefois et les innombrables lecteurs qui sont là parce que je les ai attirés vers mon texte sous un habile déguisement politique) ?

 

Eh bien, le bonheur, on ne l’obtient que si on ne le recherche pas, que si on passe par le cerveau droit. Et tout le monde peut l’obtenir (pas seulement ceux qui fonctionnent avec la concurrence). Les diamants que rejette la jeune fille en parlant sont inépuisables. A condition d’être passé par le chemin de l’innocence (celui du cerveau droit), à condition de ne pas l’avoir recherché.

 

L’originalité, c’est pareil. Tout le monde veut être original mais pour être original, il faut ne pas chercher à l’être (donc, passer par le cerveau droit).

 

C’est ça qui est compliqué. Comment trouver le chemin du cerveau droit ?

 

Dans un prochain article, je vous demanderai de dessiner un arbre. Dans mes pensées nocturnes, je suis passée du conte de fées au dessin de l’arbre. Vous pouvez déjà commencer à dessiner votre arbre. Nous corrigerons une autre fois.

 

Publié dans spiritualité

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D
<br /> Ne t'en fais pas que les marketeurs,ils y pensent à notre cerveau droit....C'est super important pour eux....<br /> Regarde ce qui est à droite en rentrant dans un supermarché...tout ce qui tient de l'achat irrationnel,comme la Hi-fi,les disques....<br /> Pour l'arbre je veux bien...mais comment on te présente notre copie?<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> merci de bien vouloir te prêter à l'exercice. Normalement, je n'ai pas besoin de voir ton dessin mais j'aimerais bien que tu le gardes car je vais poser des questions dessus (des questions qui<br /> n'auront rien à voir avec les textes psychologiques). bises, à plus tard.<br /> <br /> <br />
M
<br /> euh on en fait quoi de notre arbre? on te l'envoi par mail...<br /> <br /> j'ai bien compris tout ton texte (et bien ris sur le piège bloguesque a l'attention des visiteurs férus de politique). Moi j'aimerai savoir. Puisqu'on dit que les gaucher n'utilise pas les mêmes<br /> zones de cerveaux que les droitiers, est ce que cela à une influence sur l'originalité de la personne?<br /> <br /> <br />
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E
<br /> Très bien. Il ne sera peut-être pas nécessaire de me montrer le dessin. Je poserai quelques questions au sujet du dessin. la question des gauchers est une bonne question (j'ai oublié la réponse).<br /> en tout cas, il n'ont pas plus accès que les droitiers au cerveau "droit". Tout le monde est égal à ce niveau. On a touts accès mais on est tous bloqués.<br /> <br /> <br />