Le facteur économique est subi
A mon précédent article, un rien provocateur, Dexter a trouvé la réponse qui me permet de rebondir. Oui. le facteur économique est subi. La décroissance, elle est liée à d'autres facteurs que la pure morale écologiste ; facteurs qui peuvent changer en fonction des individus et de ce qu'ils vivent dans leur vie quotidienne et de ce qui leur semble indispensable. La voiture est encore, aux yeux de beaucoup de garçons et d'hommes (et de quelques femmes aussi), une passion. Pour moi, la voiture est un outil dont on a besoin ou non. Un outil qui a un coût, individuellement. qui a aussi un coût, collectivement (j'ai parlé des embouteillages dans un de mes articles - les embouteillages sont une nuisance qui doit être distincte de la pure morale écologiste et qui, pourtant, a un rapport avec elle).
Et puis, dans la décroissance, il n'y a pas que le problème de la voiture. Je t'ai laissé un message, Dexter, sur ton blog, à propos de la décroissance démographique. Nous sommes trop nombreux sur Terre. C'est une évidence. Pourtant, je me réjouis de l'arrivée prochaine, dans ma tribu, d'un nouveau petit être humain, croisement d'un jeune homme issu d'un pays riche et d'une jeune femme venue d'un pays où tout est difficile, un pays où l'école est payante.
Voilà. Dans toute cette histoire de décroissance, de peur qu'il n'y ait pas assez de richesses pour tous, de richesses qui manquent déjà, non seulement dans les pays pauvres mais aussi chez nous....Dans tout cette histoire où, le grand mot sera peut-être "partage" en même temps que "décroissance" pour certains, il y a une notion de morale à revoir, une notion de morale capitaliste, sans doute, à revoir en premier et certains, ceux qui bénéficient du capitalisme, essaient de détourner les yeux, de changer de sujet, de dire, par exemple, que le réchauffement de la Terre n'existe pas.
J'ai vu à la télé, l'autre soir, un gars extraordinaire, invité dans l'émission "salut les terriens". Ce gars-là, il s'appelle Philippe Stark et, apparemment, il n'a jamais connu dans sa vie, ne serait-ce qu'un seconde, ce que pouvait signifier ne pas avoir le nécessaire. Ce gars, il a fait semblant de ne pas savoir combien il gagnait. On lui a soufflé qu'il gagnait quinze millions par an. Il a souri mais n'a rien dit. A un moment, il a parlé de ses maisons. Il en a douze et il les utilise toutes. Pour lui, elles sont nécessaires à sa "créativité", parce que ce gars -là, c'est un "créateur". A la fin de la partie de l'émission qui le concernait il a dit qu'en fait, ses créations ne servaient à rien et que son rêve, ce serait d'aider les gens...
Tu vois, lui, il n'est pas vraiment prêt à la décroissance (tu crois vraiment qu'il va les aider les gens qui sont dans le besoin ?)...
En fait, être un peu pauvre, ou au moins, plutôt géné finacièrement, ça aide pas mal à être décroissant.
Mais aussi, ce que je voulais dire, et que j'ai déjà dit dans un de mes articles, c'est que ça ne fait pas mal d'être décroissant même si c'est subi. Je la subis, ma décroissance mais en même temps, elle me donne des impressions de liberté. C'est ça qui est drôle. C'est ça qui me plait vraiment.
Mais je ne suis pas prête à décroître sur le plan démographique. Je me réjouis du bébé qui grandit dans le ventre de la jeune femme aimée par mon enfant.
Et puis, dans la décroissance, il n'y a pas que le problème de la voiture. Je t'ai laissé un message, Dexter, sur ton blog, à propos de la décroissance démographique. Nous sommes trop nombreux sur Terre. C'est une évidence. Pourtant, je me réjouis de l'arrivée prochaine, dans ma tribu, d'un nouveau petit être humain, croisement d'un jeune homme issu d'un pays riche et d'une jeune femme venue d'un pays où tout est difficile, un pays où l'école est payante.
Voilà. Dans toute cette histoire de décroissance, de peur qu'il n'y ait pas assez de richesses pour tous, de richesses qui manquent déjà, non seulement dans les pays pauvres mais aussi chez nous....Dans tout cette histoire où, le grand mot sera peut-être "partage" en même temps que "décroissance" pour certains, il y a une notion de morale à revoir, une notion de morale capitaliste, sans doute, à revoir en premier et certains, ceux qui bénéficient du capitalisme, essaient de détourner les yeux, de changer de sujet, de dire, par exemple, que le réchauffement de la Terre n'existe pas.
J'ai vu à la télé, l'autre soir, un gars extraordinaire, invité dans l'émission "salut les terriens". Ce gars-là, il s'appelle Philippe Stark et, apparemment, il n'a jamais connu dans sa vie, ne serait-ce qu'un seconde, ce que pouvait signifier ne pas avoir le nécessaire. Ce gars, il a fait semblant de ne pas savoir combien il gagnait. On lui a soufflé qu'il gagnait quinze millions par an. Il a souri mais n'a rien dit. A un moment, il a parlé de ses maisons. Il en a douze et il les utilise toutes. Pour lui, elles sont nécessaires à sa "créativité", parce que ce gars -là, c'est un "créateur". A la fin de la partie de l'émission qui le concernait il a dit qu'en fait, ses créations ne servaient à rien et que son rêve, ce serait d'aider les gens...
Tu vois, lui, il n'est pas vraiment prêt à la décroissance (tu crois vraiment qu'il va les aider les gens qui sont dans le besoin ?)...
En fait, être un peu pauvre, ou au moins, plutôt géné finacièrement, ça aide pas mal à être décroissant.
Mais aussi, ce que je voulais dire, et que j'ai déjà dit dans un de mes articles, c'est que ça ne fait pas mal d'être décroissant même si c'est subi. Je la subis, ma décroissance mais en même temps, elle me donne des impressions de liberté. C'est ça qui est drôle. C'est ça qui me plait vraiment.
Mais je ne suis pas prête à décroître sur le plan démographique. Je me réjouis du bébé qui grandit dans le ventre de la jeune femme aimée par mon enfant.