malheureux à l'école

Publié le par elizabeth971

Voici un des grands sujets de la rentrée : beaucoup d'enfants et d'adolescents sont malheureux à l'école. Est-ce normal ? est-ce nouveau ? Faut-il plaindre les enfants malheureux à l'école ?

Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas nouveau. Moi-même, j'étais malheureuse à l'école et, longtemps avant moi, d'autres enfants ont été malheureux à l'école. Sinon, pour quelle raison, dans "La guerre à sept ans" (film sur la seconde guerre mondiale), le souhait des enfants  serait de voir leur école bombardée ? Ce souhait est réalisé à la fin du film.

 

D'accord. Les enfants ne sont pas heureux  l'école. Ce qui est noveau, ce n'est pas de savoir qu'ils sont malheureux. Ce qui est nouveau, c'est qu'on décide de changer quelque chose à ça. On constate et on choisit de modifier.

être malheureux à l'école c'était pour moi quelque chose d'aussi immuable que le fait que l'on doit souffrir à l'accouchement et que l'on doit globalement être malheureux dans la vie. Une fatalité.

 

Eh bien voilà. on a décidé que la souffrance à l'école ne devait plus être une fatalité.

 

Dans ma librairie préférée de Perpignan, Alter Ego, la librairie qui vend des livres d'occasion, j'ai trouvé un livre de Cohen-Solal (un pédiatre) sur ce sujet. Un livre publié en 1996 intitulé "être heureux à l'école".

Ce n'est donc pas un sujet si nouveau que ça.

 

Que faut-il faire pour que nos enfants soient heureux à l'école ? En fait, on ne peut plus faire grand chose si on s'y prend trop tard, c'est à dire au moment où on  constate réellement, en tant que parent, l'échec scolaire de nos enfants (car il s'agit bien de ça principalement). En général, au moment où on constate les dégâts, c'est déjà trop tard. Il ne dit pas ça comme ça, M. Cohen-Solal, il trouve des solutions pour ceux qui s'y prennent un peu trop tard. Il est trop tard quand vous constatez les dégâts tout simplement parce que c'est dès la naissance de l'enfant que l'on doit  mettre les choses en place pour que son enfant soit, plus tard, heureux à l'école.

Plus le bébé, et plus tard, le petit enfant, se sent aimé et en sécurité, plus il sera heureux à l'école. Plus vous lui parlerez  avec gentillesse quand il est tout petit (et moins petit) et plus il sera capable de construire son approche de la langue de façon positive. Il doit aimer la communication orale pour pouvoir aimer l'idée de la langue, de la parole en tant que système de communication et c'est cette approche positive de la langue qui va lui faire aimer l'idée d'apprendre à lire et écrire. Parce que la parole d'autrui et en particulier celle de sa maman c'est l'expression de l'amour.

 

L'auteurdu livre "être heureux à l'école" raconte au début du livre une histoire très triste, celle d'un groupe d'enfants, au XIIIème siècle, qui avaient fait l'objet d'une expérience sr le langage. On les avait  élevés sans jamais leur parler et, pour être sûrs qu'on ne leur parlerait pas, les auteurs du projet les avaient confiés à des sourds-muets.

Les bébés sont tous morts.

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D
<br /> <br /> J'attends ton retour avec une certaine....impatience!! C'est marrant ça,non? Attendre quelqu'un qu'on ne connait même pas....Enfin si,finalement on se connait un peu maintenant. Enfin je<br /> trouve...<br /> <br /> <br /> La bise.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Je prens un peu de temps pour répondre à ce texte. Je suis assez d'accord avec tout ce que tu énonces dedans. C'est vrai que beaucoup des choses se jouent très tôt et qu'il vaut mieux ne pas trop<br /> se planter. Mais j'ai l'impression que le fait de parler aux enfants,de les habituer à la langue et surtout en quelques sorte de les aimer est une condition nécessaire mais pas forcément<br /> suffisante. Je trouve que ce n'est pas forcément une garantie de réussite car de nombreux autres facteurs peuvent venir par la suite venir "décricoter" ce qui a été laborieusement fait par les<br /> parents pendant la petit enfance. Je pense à des aléas de la vie comme les divorces par exemple. Combien d'enfants se voient déstabilisés après ce genre d'évênements. Ils ont beau avoir été<br /> choyés plus jeunes,cela n'en constitue pas moins un traumatisme violent le plus souvent lourd de conséquences sur les résultats scolaires et donc sur le fait de sentir bien à l'école. Quand je<br /> pense à mon propre cas,je suis obligé de dire que je n'ai jamais été malheureux à l'école.....est-ce normal,docteur?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Elle est trop classe la petite hsitoire de la fin.....<br /> <br /> <br /> Je reviens demain pour mieux commenter,là je vais faire une salade de fruits,jolie,jolie....<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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