L'arbre rond
Les statistiques de mon blog ne sont pas excellentes en ce moment -et c'est vrai que je me renouvelle assez peu dans mes articles. Il faut dire que je travaille beaucoup en ce moment et que je ne peux pas encore vraiment parler de certains de mes travaux.
Hier, nous sommes allés à notre petiteplage. C'est la deuxième fois que nous y allons depuis que le cyclone l'a dévastée. Les travaux sont en cours pour la remettre en état. Nous avons d'ailleurs eu droit à une petite démonstration d'équilibrisme du tracto-pelle perché sur la digue dont il venait de réparer un morceau et revenant vers la terre ferme en utilisant sa pelle pour tourner dans les virages.
C'était bon de se baigner même si l'eau commence à être un peu fraîche et même si la plage ne ressemble plus à rien. Il y avait, échoués sur ce qui reste de plage, quelques morceaux du container et des planches à voile que l'ouragan a dévorés.
Au moment où nous remontions de la plage, nous avons vu notre maire dans son quatre quatre (celui qu'il s'est acheté après les élections, je crois). Il faisait un petit tour par là. Le soir, nous l'avons vu à la télé. C'était la première fois que nous le voyions dans notre télé depuis le passage d'Omar. Il était filmé sur la route abîmée. Il nous disait que la route n'est toujours pas réparée et qu'il ne faut pas essayer de l'utiliser car en le faisant, nous retardons les travaux. Il a également expliqué qu'une des causes du retard des travaux est le fait que le fuel des engins a été volé pendant le week-end.
Le reste de ma journée du 11 novembre s'est surtout passé dans l'observation et la reproduction en peinture des jardins qui entourent la maison. Petit à petit, j'avance dans ma peinture des trois cocotiers. Les feuilles de bambous commencent à être reconnaissables comme feuilles de bambous mais il y a aussi tout un tas d'autres types de végétation autour des cocotiers. Lundi, des voisins, probablement les propriétaires de ce jardin, ont rasé l'herbe du jardin et j'ai eu très peur que mon paysage soit gâché mais tout va bien. Les éléments principaux du jardin sont toujours là. Celle qui a été surprise, cependant, c'est la poule qui a l'habitude d'amener ses quatre poussins sous l'arbre à pain. Il n'y avait plus grand chose à manger pour sa famille. Mais je suis là (et elle le sait) et je leur ai envoyé une bonne partie des restes de notre déjeûner. C'était toujours ça en moins à donner à la poubelle, poubelle qui justement n'était pas passée le matin pour cause de jour férié.
Mon nouveau dessin que j'ai commencé hier est un arbre tout rond tant il est enveloppé de guirlandes de feuilles qui se sont développées pendant les pluies du mois d'octobre. Il se trouve dans un autre jardin. Je dois m'installer à un autre endroit de la maison pour le voir et il faut que ce soit peu avant le soleil couchant, au moment où les rayons sont presque horizontaux. Les feuilles de surface qui contrastent avec celles qui sont dans l'ombre sont alors d'un vert-jaune éclatant. Je commence à comprendre de façon plus concrète le mot perception que je rencontre si souvent dans mes livres de dessin et de spiritualité.
Hier, nous sommes allés à notre petiteplage. C'est la deuxième fois que nous y allons depuis que le cyclone l'a dévastée. Les travaux sont en cours pour la remettre en état. Nous avons d'ailleurs eu droit à une petite démonstration d'équilibrisme du tracto-pelle perché sur la digue dont il venait de réparer un morceau et revenant vers la terre ferme en utilisant sa pelle pour tourner dans les virages.
C'était bon de se baigner même si l'eau commence à être un peu fraîche et même si la plage ne ressemble plus à rien. Il y avait, échoués sur ce qui reste de plage, quelques morceaux du container et des planches à voile que l'ouragan a dévorés.
Au moment où nous remontions de la plage, nous avons vu notre maire dans son quatre quatre (celui qu'il s'est acheté après les élections, je crois). Il faisait un petit tour par là. Le soir, nous l'avons vu à la télé. C'était la première fois que nous le voyions dans notre télé depuis le passage d'Omar. Il était filmé sur la route abîmée. Il nous disait que la route n'est toujours pas réparée et qu'il ne faut pas essayer de l'utiliser car en le faisant, nous retardons les travaux. Il a également expliqué qu'une des causes du retard des travaux est le fait que le fuel des engins a été volé pendant le week-end.
Le reste de ma journée du 11 novembre s'est surtout passé dans l'observation et la reproduction en peinture des jardins qui entourent la maison. Petit à petit, j'avance dans ma peinture des trois cocotiers. Les feuilles de bambous commencent à être reconnaissables comme feuilles de bambous mais il y a aussi tout un tas d'autres types de végétation autour des cocotiers. Lundi, des voisins, probablement les propriétaires de ce jardin, ont rasé l'herbe du jardin et j'ai eu très peur que mon paysage soit gâché mais tout va bien. Les éléments principaux du jardin sont toujours là. Celle qui a été surprise, cependant, c'est la poule qui a l'habitude d'amener ses quatre poussins sous l'arbre à pain. Il n'y avait plus grand chose à manger pour sa famille. Mais je suis là (et elle le sait) et je leur ai envoyé une bonne partie des restes de notre déjeûner. C'était toujours ça en moins à donner à la poubelle, poubelle qui justement n'était pas passée le matin pour cause de jour férié.
Mon nouveau dessin que j'ai commencé hier est un arbre tout rond tant il est enveloppé de guirlandes de feuilles qui se sont développées pendant les pluies du mois d'octobre. Il se trouve dans un autre jardin. Je dois m'installer à un autre endroit de la maison pour le voir et il faut que ce soit peu avant le soleil couchant, au moment où les rayons sont presque horizontaux. Les feuilles de surface qui contrastent avec celles qui sont dans l'ombre sont alors d'un vert-jaune éclatant. Je commence à comprendre de façon plus concrète le mot perception que je rencontre si souvent dans mes livres de dessin et de spiritualité.