Hollande et l’immigration

Hollande et l’immigration

Y avait Hortefeux et Besancenot hier sur Canal plus. Ils étaient tous deux opposés au résultat de la politique d’immigration de Hollande. L’un disait qu’il y avait eu plus d’expulsions sous Hollande que sous Sarko. L’autre disait que Hollande permet trop facilement aux immigrés d’être naturalisés.

En ce qui me concerne, je suis bien contente que Hollande soit passé parce que Sarko, tout comme Le Pen, auraient foutu une sacrée merde dans la petite vie de mes enfants.

Elle n’est pas très dangereuse, la mère de ma petite-fille alors pourquoi faudrait-il la renvoyer dans son pays d’origine ? Quand, il y a peut-être trois semaines, elle est allée à la préfecture pour demander où on en était de sa carte de séjour (ça fait des années qu’elle doit renouveler sa carte tous les ans), on lui a dit que tout allait bien, qu’elle n’allait pas tarder à la recevoir. Et elle est si agréable, ma mignonne « belle-fille », qu’on lui a même dit : « on aimerait bien que tout le monde soit comme vous. »

En fait, elle y est allée pour rien, à la préfecture parce que la carte de séjour était déjà prête et quasiment envoyée. Elle l'a reçue quelques jours plus tard.

Et, après des années de cartes de séjour d’un an, elle a enfin une carte de dix ans. Et c’est grâce à Hollande qu’on a enfin la certitude que la mère de ma petite-fille restera. Et c’est vraiment un soulagement.

Les photos que j’ai d’elle, photos que j’ai prises dans mon dernier séjour, la montrent très épanouie dans sa petite maison. Elle y fait du jardinage, de la cuisine, du ménage.

Quand on arrive chez elle, elle nous amène toujours une tasse de café et la petite fille, qui a maintenant 3 ans, se précipite à son tour et nous sert elle aussi une tasse de café de sa dînette.

Elles vivent dans leur petit monde, un petit monde harmonieux et souriant.

Et des politiques sévères de l’immigration peuvent avoir des conséquences désastreuses sur ce genre de petite famille.

Alors, je suis contente que ni Sarko ni Le Pen ne soient passés.

J’ai pris mon billet pour septembre.

Cette fois encore, je serai chez eux pendant les vendanges.

Il y aura une différence avec l’année dernière : elle sera à l’école. Donc, le soir, j’irai la chercher à l’école et je la ramènerai chez ses parents qui reviendront de leurs vendanges.

Elle grandit.