Le retour de Blackie

Publié le par elizabeth971

 

 

mardi 23 décembre

 

J'ai réussi sans la moindre difficulté à mettre mes photos sur un autre site, celui, très connu, sur les retrouvailles de copains d'école. Hors antenne, je donnerai mon nom à la blogueuse Ker Mary de façon à ce qu'elle puisse voir mes albums. Merci Mary d'avoir essayé de m'aider. Pour l'instant, je ne suis toujours pas arrivée à mettre mes photos sur Over-blog mais je ne me décourage pas. Je m'attellerai de nouveau à la tâche dans quelque temps. En attendant, mes plus fidèles lecteurs pourront admirer mes oeuvres et mon environnement sur le site des « Copains».

 

Beaucoup d'entre vous seront surpris, en découvrant mes albums, d'y rencontrer Blackie, le poussin noir dont j'ai soudainement cessé de parler alors que, il y a environ trois semaines, sa vie et son destin avaient certainement ému plus d'un lecteur. J'étais allée jusqu'à annoncer que ce pauvre poussin était voué à une mort certaine. Eh bien non. Blackie est toujours vivant. Blackie doit avoir une incroyable énergie de « survivor » pour être toujours là, toujours battant et cela malgré une affligeante solitude. Dans ce jardin très peuplé tantôt de poules et d'iguanes, tantôt de cabris, Blackie reste toujours étonnamment solitaire. Il n'a aucun camarade. Même sa mère semble ne pas le reconnaître (mais il est fort possible qu'elle songe déjà à sa prochaine maternité et cela l'excuserait).

 

Voilà que je parle de Blackie et de sa mère Poule grise, alors que je n'ai toujours pas dit un mot des autres poussins de Poule grise, les frères de Blackie. Je vous ferai remarquer au passage que Blackie n'a jamais vraiment fréquenté ses frères aux temps heureux où Poule grise les chérissait et sacrifiait un peu de ses repas pour ses enfants. Blackie était toujours un peu derrière les autres. Il a appris à vivre seul très jeune.

 

Que sont donc devenus les autres enfants de Poule grise ? Morts, vendus, enfermés ? Alors que Poule rousse continue de se pavaner avec ses magnifiques poulets roux presqu'aussi grands qu'elle, Poule grise est désormais seule  (je veux dire sans ses enfants car depuis quelque temps, je trouve qu'elle est souvent avec le coq). Il me semble donc que les frères et soeurs de Blackie ont disparu. Pourtant, si vous regardez attentivement la photo sur laquelle Blackie est en premier plan, vous pourrez voir, près du tronc de l'arbre à pain, deux poulets qui ne sont pas forcément roux. Il se pourrait bien qu'il s'agisse des frères de Blackie moins un (trois moins un égale deux).

 

Revenons en aux photos que je présente dans Copains d'avant. Il y a quatre albums. Il y en a un qui est consacré à mes tableaux (en fait un seul tableau photographié à différentes étapes de sa formation), un autre à mon environnement immédiat (le jardin et les animaux qui le fréquentent), un autre à la vue que nous avons sur les Saintes et le quatrième à la route qui me permet d'aller de chez moi à mon bureau, route qui a été inutilisable pendant plus de deux mois.

 

Tous ces albums de photos me semblent avoir un rapport avec mon expérience de spiritualité mais c'est celui qui est consacré aux jardins et aux animaux du jardin qui me paraît le plus significatif pour cette expérience car il représente mon lieu d'observation et de création. J'y dessine et je le dessine et j'ai bien l'intention de continuer de le faire pendant un bon moment. C’est un super environnement. Il y a un peu n'importe quoi dans ce jardin, disons qu'il n'est pas l'oeuvre organisée d'un jardinier ou d'un paysagiste. Il raconte, avec ses arbres pas toujours bien coupés, ses buissons touffus de carapatiers et ses gros rochers noirs, une histoire, celle des habitants qui se sont installés tout autour mais qui ne l'occuperont jamais entièrement parce que ce jardin est construit au-dessus d'une ravine, c'est-à-dire d'un lit de rivière, vide la plupart du temps mais qui se remplit très vite et déborde dès qu'il se met à pleuvoir. Cette ravine-là ne débordera plus parce qu'elle a été aménagée. Il semble cependant improbable que l'on construise une maison sur son emplacement. Alors nous garderons notre jardin tel qu'il est, peut-être éternellement. Il est une sorte de paradis verdoyant pour les animaux. Peut-être avez-vous remarqué, depuis que je parle de ce jardin, qu'il n'est pas un lieu où les animaux se battent, sauf bien sûr pour être le premier à emporter une miette de pain - il s'agit alors plus de bagarres du plus fort supplantant le plus faible que de meurtres – mais il n'y a pas de scènes de mort violente dans le jardin. Il est un lieu de vie où les animaux se côtoient, se rencontrent, se déplacent, se nourrissent. Il est un lieu de paix.

 

Allez, sur ce mot « paix », je vous souhaite à tous un joyeux noël.

 

PS : j'ai eu quelques problèmes pour régler la taille des caractères. L'irrégularité des tailles que vous pouvez constater n'était pas prévue.

Publié dans spiritualité

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M
Je suis un peu paumée, quelle est la photo que tu as faite pour que je la mette sur la carte de demain?
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M
Joyeux Noël à toi aussi, merci d'avoir pensé à moi. J'ai valider ton com je devrais peut être le supprimer vu qu'il y a ton nom dessus?
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